1. |
TU M'AS TOUT VOLÉ
04:03
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PAROLES
Tu ne m’as rien donné
Mais tellement pris, tellement pris
Je t’ai laissé entrer
Toi, tu m’en envahis
Tu m’avais tout promis
Mais tu m’as tout repris, tout repris
Tu ne m’as rien laissé
Non, tu m’as tout volé
Tout volé… tout volé
J’étais affaibli
Endormi, envouté
Tu ne m’as rien laissé
Non, tu m’as démoli
Dix ans de ma vie
Envolés, à oublier
Je t’ai laissé entrer
Toi, tu m’as tout volé
Tout volé…
Même si je voulais tout changer
Je ne peux rien y faire
Tout ça c’est du passé
Ya pas de retour en arrière
Je ne t’appartiens plus
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2. |
LABYRINTHES MÉCANIQUES
04:59
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PAROLES
Un jour comme tous les autres
Je m’enfonce dans les brouillards de la ville
Un jour comme tous les autres
Je m’engouffre dans les méandres, docile
Les labyrinthes reprennent vie
Et tout le monde court faire la file
Attendez-moi, attrapez-moi
Un jour parmi tant autres
Je m’enlise dans la danse des immobiles
Dans le grand bal balistique
Des ascensions inutiles
Réveillez-moi, retrouvez-moi
Tous les détours, les raccourcis
Je les ai tous pris
Des murs souvent trop grands
Qui censurent, qui séparent
Qui nous assurent de ne rien voir
Des murs toujours plus hauts
Comme un étau qui sert trop fort
Depuis le tout premier jour quand j’ai pris le chemin je savais
Que les décomptes à rebours sont ceux qui ne finissent jamais
Si le chemin du retour est souvent plus long qu’il n’y parait
C’est que le plus long des détours c’est la roue où l’on tourne à jamais
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3. |
LES UNS ET LES ZÉROS
05:31
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PAROLES
Marcher bien droit
Faire comme tout le monde
Surtout ne pas dire ce que l’on pense
Respecter l'horaire et ne pas faire de bruit
Se lever tôt, travailler tard et faire le mort
Pour enfin n’être qu'un numéro
Ne pas chercher à savoir ce qu’il y a dehors
Ne pas se plaindre, manger mieux, être fort
Et se convaincre d’accepter notre sort
Des millions de robots humains
Travaillant main dans la main
Une seule mission, un seul chemin
De parfaits citoyens
Efficaces à en mourir
Consommer pour se consoler
Pour accepter de se mentir
Pour essayer de continuer
À marcher bien droit
Faire comme tout le monde
Surtout ne pas dire ce que l’on pense
Respecter l'horaire et ne pas faire de bruit
Se lever tôt, travailler tard et faire le mort
Pour enfin n’être que des numéros
Ne pas chercher à connaitre l’envers du décor
Un labyrinthe froid inodore et incolore
Pour se convaincre d’accepter notre sort
J’ai parfois envie de courir
Souvent besoin de crier
Simplement l’urgence de vivre
Comme une rage de liberté
Je me fou bien si je dérange
Y a longtemps j’ai tout compris
Rien d’anormal, rien d’étrange
Et pour tous les autres tant pis
Marchez bien droit
Faites comme tout le monde
Tentez d’atteindre la transparence
Respectez l'horaire et surtout sans faire de bruit
Travaillez trop, travaillez tard et faites le mort
Pour enfin n’être que des numéros
Entrez dans la valse des uns et des zéros
À quoi ça sert de virer le monde à l’envers
Quand tout ce qui compte c’est de survivre... survivre jusqu’à sa mort
Et si le vent pouvait m’attendre le temps d’un printemps
M'aider à respirer, me pousser au-delà du mur de honte
Et si le soleil pouvait m'atteindre malgré les nuages
Faire renaître la lumière qui nous appelle du fond de l’univers
Et si la vie n’était pas qu’une lente agonie
Qu’un long décompte dès la naissance
Et si la mort n’était pas qu’une délivrance
Au bout d’un grand combat perdu d’avance
D’un labyrinthe froid inodore et incolore
Du long détour dont on ignore le sens
Ou rien ne sert de virer le monde à l’envers
Ou s’est si facile d’attendre d’atteindre l’autre monde
Marcher bien droit
Faire comme tout le monde
Surtout ne pas dire ce que l’on pense
Respecter l'horaire et surtout… ne pas faire de bruit
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4. |
IL M’ARRIVE
05:52
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PAROLES
Il m’arrive de perdre la raison
De perdre le nord, d’oublier qu’il me parle
Il m’arrive d’inventer des saisons
De perdre le temps tranquillement sans le prendre
J’ai perdu le contrôle de ma vie
Confondu le jour et la nuit
Il m’arrive d’entendre des sons
Parmi les voix de tous ceux qui me parlent
Il m’arrive d’entendre des chansons
Comme un message qui viendrait des nuages
J’ai perdu le contrôle de ma vie
Confondu le jour et la nuit
Il m’arrive parfois sans raison
De fermer les yeux pour toucher aux étoiles
J’ai perdu le contrôle de ma vie
Confondu le jour…
Car il m’arrive de perdre la raison
De perdre le nord…
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5. |
SANS TOI RIEN
07:10
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PAROLES
C’est pas de ma faute, le vent soufflait trop fort
J’ai navigué vers les étoiles
Pour te chercher entre l’aube et l’aurore
Mais tu avais hissé les voiles
Et j’ai compris beaucoup trop tard
J’ai compris à ton départ
Que ma vie est illusoire
Que tout ça sans toi, c’est cent fois rien
Sans toi… rien
Y a un tout petit trou au fond de mon bateau
Qui fait couler les fous, qui laisse entrer plein d'eau
Il s'est frayé un chemin du cœur à la surface
Et il a transpercé mon épaisse carapace
Un trou qui s'est creusé entre deux hémisphères
Au fond de mon vaisseau, laissant couler plein d’air
Afin de t’oublier, j’ai noyé le désert
Et hissé mon drapeau partout dans l’univers
J’ai navigué au-delà de la fin du monde
Perdu beaucoup trop de temps au fond des océans
Atterri quelque part là où le soleil gronde
Et j’ai compris… beaucoup trop tard
Que le poids des erreurs est le même en apesanteur
Et j’ai compris… à ton départ
Que tout ça sans toi c’est cent fois rien
Lorsque j’ai découvert, très loin de tes frontières
Mes cités oubliées, perdues dans la poussière
Mes royaumes cachés, châteaux dans les montagnes
Sous les toiles d’araignées, j’ai sabré le champagne
Il a coulé à flot, j’ai brulé dans les flammes
T’as as percé ma peau, et tatoué mon âme
Y a un tout petit trou au fond de mon bateau
L’ancre coule, je n’ai plus de rames
J’ai navigué au-delà de la fin du monde
Perdu quelques gouttes de sang au fond des océans
Atterri quelque part là où le ciel tombe
Et j’ai compris… beaucoup trop tard
Que le poids des erreurs est le même en apesanteur
Et j’ai compris… à ton départ
Que tout ça sans toi c’est cent fois
Sans toi rien
Sans toi je fais naufrage
Je pars à la dérive
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6. |
SEUL DANS LE SALON
06:37
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PAROLES
Seul dans le salon
Par habitude reste à la maison
La solitude me guette à l'horizon
J'ai dû perdre la clé de ma prison
Pris au piège dans ma nouvelle saison
Seul dans le salon, j’ai perdu la sortie
Aucune raison de me lever, de sortir voir le monde
Il me fait peur et manque de transparence
Il faudra bien me rendre à l'évidence
J'ai dû laisser passer ma dernière chance
Seul dans le salon, j'attends que le temps passe
Un jour pourtant je sortirai
Rien ne pourra plus m’arrêter
Et libéré de mes amarres
À nouveau je prendrai le large
Mais ce jour n’est pas arrivé
Je ne fais qu’y rêver
Je me souviens d’un matin de mai
Rien ne pouvait nous arrêter
On s’inventait un grand voyage, couchés dans les nuages
En attendant
Et si tu m’avais pas brûlé les ailes
Rien ne pourrait plus m’arrêter
Je m’enfuirais loin de l’hiver, à l’autre bout de la terre
En attendant que tu reviennes
Mais pourquoi t’es partie, pourquoi t’es partie
T’as volé ma folie, ma meilleure amie
Et je t’attends…
Seul dans le salon
Comme d'habitude je reste à la maison
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7. |
COMME TOUT LE MONDE
03:56
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PAROLES
Un lampadaire qui me regarde
M’a dit de tout laisser tomber
Autrefois il était un arbre
Il a changé comme tout le monde
Oublié comme un homme perdu dans le noir
Qui espère encore voir revenir la lumière
Il m’a dit de ne pas m’en faire
Que tout finit par s’arranger
Autrefois il était plus fier
Il a changé comme tout le monde
Oublié comme un homme endormi quelque part
Qui espère encore voir revenir la lumière
Le vent qui caresse mon visage
M’a suggéré de respirer
De profiter du paysage
Pour m’envoler comme tout le monde
Comme un homme perdu dans un rêve
Qui refuse la vérité et qui n’a plus vraiment envie de changer
Comme un homme qui ouvre ses ailes
Qui décide de s’envoler et qui n’a plus vraiment envie de rentrer
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8. |
HÉMISPHÈRES
07:36
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PAROLES
Y a presque plus de place
Pour toutes mes illusions
Quasiment plus d’espace
Pour toutes mes inventions
Je me raconte des histoires
À propos des saisons
Au milieu d’un trou noir
Perdu dans une chanson
J’ai tellement besoin d’air
Y en a plus pour les autres
Je vole toute l’atmosphère
Mais ce n’est pas ma faute
Dans mon univers y a trop d’apesanteur
J’ai la tête à l’envers
Mais donnez-moi quelques heures
Je redescendrai sur terre
Avant d’aller me perdre ailleurs
J’ai marché sur la glace
En quête d’aventure
En hyperespace, pour cacher mes blessures
Mais j’ai beaucoup de mal
À me sortir de l’impasse
À combler toutes mes fissures
À me regarder en face
À laisser tomber l’armure
Et sans ma carapace
Retrouver ma vraie nature
Avant qu’il ne soit trop tard
Y a presque plus de place
Pour finir ma chanson
Quasiment plus d’espace
Sur le microsillon
Mais j’ai un peu d’mal
À changer de saison
À tourner la dernière page
Il me reste encore tellement de couleurs
À mettre dans l’image
J’ai retrouvé la place
Où je m’étais perdu
Recollé l’espace
Qui était disparu
J’ai laissé des traces
Pour revenir en arrière
Pour retrouver mon chemin
Mais laissez-moi juste quelques heures
Je redescendrai sur terre
Après on ira se perdre ailleurs
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Guillaume Turcotte Montreal, Québec
Un étonnant mélange de musique rock aux multiples épices. Parfois teinté d’influences progressives, tantôt pop, tantôt folk, un tantinet orchestral, souvent vintage mais tout de même actuel... Bref, quelle lourde tâche que de tenter de définir soit même sa musique. Pourquoi ne pas tout simplement écouter et vous aurez ensuite le loisir de décrire ma musique comme bon vous semblera. ... more
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